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Un rpg sur A La Croisée des Mondes pour que vous incarniez les personnages qui vous ont toujours fait rêver et que vous les fassiez vivre...
 
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Marisa Coulter
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MessageSujet: Texte   Texte Icon_minitimeMar 10 Juin - 16:52

Bon voila, parce que j'ai eu une idée y'a plusieurs semaines, mais pas le temps d'y réfléchir avec les cours, j'ai commencé hier, et voila donc le premier chapitre de ma nouvelle :

Comme je sais que vous êtes tous écrivains sur ce fofo, je vous demande votre avis, et d'être indulgents ! Very Happy

Citation :
Tous les enfants ont peur des monstres sous leur lit… Certains sont juste plus réels que les autres…


Prologue

Je coure vite. Le plus vite que je peux. Pourtant je sais que cela ne serra pas suffisant pour égarer mon poursuivant. Il est trop rapide, trop méthodique, trop cruel. Bon sang ! Je n’arrive même pas à me souvenir depuis combien de temps je suis ici, dans ces souterrains ; mes habits sont maculés de poussière, et ma respiration s’est accélérée et n’a pas retrouvé un rythme normal depuis des heures.
Je crois que je me suis tordue la cheville, au début de cette véritable traque, car chaque pas m’est plus douloureux que le précédent. Je fais encore quelques pas et trébuche. Je place ma main devant ma bouche pour m’empêcher de crier. L’homme ne doit pas m’entendre… Je m’assoit contre le mur et masse ma cheville enflée. Dans quelques minutes, je ne serai plus capable de courir. Et alors l’homme me rattrapera et…

Tout avais commencé quelques semaines plus tôt. J’avais alors quinze ans, et aucune idée de l’enchaînement d’évènements qui allait suivre. Mes parents avaient subitement décidé de déménager, de changer de cadre de vie. A cause des ces imbéciles de cauchemars récurrents.
Des rêves me hantent, toutes les nuits. Je n’en faisais pas toute une histoire, jusqu’à que les maux de tête apparaissent. Des maux de tête horribles, au réveil, de ceux qui vous arrachent des cris de douleurs. L’avis du psychologue était que j’avais besoin de changer d’air. Un peu léger, mais mes parents avaient tout avalé. Nous c’est comme ça que nous avons atterris dans une petite ville, ou plutôt un minuscule village du sud de la France. Quitte à déménager, autant aller là où il fait toujours beau. Voila le discours qu’avait tenu mon père. Cependant j’étais certaine que même dans le lieu le plus paradisiaque de la planète terre, mes cauchemars ne cesseraient pas. Et j’avais raison.

Chapitre 1 : Premier jour

Bip, Bip, Bip…. Bip, Bip, Bip…Bip, Bip, Bip….

L’appareil n’eu pas le temps de répéter sa sonnerie infernale une quatrième fois. Le coup que je lui envoyai le fis tomber de la table de nuit. Je me massai le crâne, avant de tenter de me mettre en position assise. J’avais passé une nuit horrible. Toujours le même rêve, comme quoi déménager n’avait servit à rien. Ce n’était pas psychologiquement que j’avais un problème. J’étais bien moi à Paris. Il faisait peut être un peu plus froid qu’ici, mais au moins c’était grand et il y avait de quoi s’occuper. Alors qu’ici le lycée le plus proche était à trois quarts d’heure de route. Après avoir longtemps marchandé pour que l’on m’y amène en voiture, je n’avais rien obtenu, et je devais prendre le bus.

- C’est un excellent moyen de faire des rencontres, voilà ce qu’avait dit mon père.

Tu parles. Je n’avais aucune envie de les rencontrer, les étudiants de cette ville. Paris me manquait, mes amis me manquaient.
Après avoir donc littéralement assassiné mon réveil, je me levai et me traînai jusqu’à la salle de bain. Banale. C’était le mot que j’emploierai pour me qualifier si j’étais un homme. Cheveux châtains clair tirant vers le blond, yeux verts très pales. La seule chose dont j’étais fière était mon allure de sportive. Allure Logique, étant donné que je pratiquais la natation depuis mon plus jeune age. Nager était la seule chose qui me détendait. Lorsque l’on a la tête sous l’eau, plus question de penser à tous les tracas quotidiens d’une vie d’adolescente, du genre vais-je réussir les examens ? Vais-je enfin sortir avec un garçon ? Et tomber amoureuse ? Et surtout pour moi, ces cauchemars cesseront il un jour, ou est ce que je me réveillerai en pleur tous les matins jusqu’à la fin de mes jours ? Enfin bref, vous voyez.
Je me dirigeai ensuite vers la cuisine, ou je versai négligemment des céréales dans un bol. La seule chose que je pouvais avaler le matin était ces horreurs remplies de sucre. Après avoir fini mon repas, je m’habillai, fit une toilette rapide puis attrapai mon sac de cours avant de disparaître de la maison. Et mince. Il faisait noir dehors. Logique à cette période de l’année et a sept heure du matin. Je glissai mon sac lentement sur mes épaules, avant de commencer à marcher. Allez courage, tu n’as qu’une petite dizaine de minutes à marcher avant d’arriver à l’arrêt de bus. Je n’aimais pas du tout marcher dehors seule, lorsque le soleil n’est pas levé. Vous pouvez toujours vous moquez, mais secrètement tout le monde a peur de ça. Je finis bien sur par arriver à l’arrêt de bus, ou une seule autre personne était présente. Une étudiante. Blonde, yeux bleu, grande, mince, le prototype de la fille qui intéresse les hommes, contrairement à moi. Elle s’approcha alors de moi, et je fus surprise d’entendre que sa voix avait l’air intelligente.

- Salut, moi c’est Laetitia. Tu dois être la nouvelle ? On m’a parlé de toi. Tu viens de Paris c’est ça ? Tu t’appelles ?

Toute une foule de questions posées trop rapidement et à laquelle je n’avais de toute façon
Aucune envie de répondre… Je finis tout de même par lui donner mon nom.

- Madison. Je m’appelle Madison.

Laetitia dut remarquer que j’avais l’air peut enthousiaste à l’idée de discuter avec elle, puisqu’elle se contenta d’un simple hochement de tête, avant de retourner s'asseoir. Je lui en fus très reconnaissante. Le bus finit par arriver. Je n’avais pas l’habitude de monter dans un véhicule comme celui la. A paris, c’était le métro que je prenais pour aller au lycée. Et bien c’était exactement ce à quoi je m’attendais. Tout le monde était assis dans son coin, et seulement quelques chuchotements s’élevaient du fond du bus. Ambiance joyeuse. Je choisis une place à l’avant, et je m’appuyai contre la fenêtre. C’était partit pour trois quarts d’heure de route. Après être monté, Laetitia rejoint les quelques personnes à l’arrière, et se mit à chuchoter. Pendant trois quarts d’heure, je restai la tête appuyée contre la vitre, les tremblements du bus dus aux irrégularités de cette petite route de campagne avaient des effets soporifiques sur moi. Je fis un effort considérable pour ne pas sombrer dans le sommeil, et me promis de ne pas me mettre contre la vitre la prochaine fois.
Je descendis du bus en dernier, et découvris alors mon lycée. Plutôt pas mal. Pour un lycée bien entendu. Nous étions enfin dans une ville plutôt grande et le soleil s’était levé. Le lycée en lui-même possédait un grand parc éclairé par la verdure, et avait l’air accueillant. J’arrivais en cours d’année, donc je devais me diriger vers la salle des surveillants, pour récupérer mon emploi du temps, le numéro de ma salle et mes livres. C’est ce que je fis et cela eu l’avantage de me prendre une heure, et donc de m’éviter une heure de mathématiques. Parce que comme tout adolescent normalement constitué, je détestais cette matière.
Pour perdre un peu plus de temps, je fis le tour du lycée, faisant mine d’être perdue, jusqu’à qu’un surveillant me donne la direction de ma salle. Je fus donc contrainte de m’y rendre. Je frappai à la porte, et entrai. Le professeur d’Anglais (selon mon emploi du temps) m’adressa un grand sourire, m’attrapa par l’épaule et me présenta au reste de la classe. Il empestait une odeur de naphtaline. Je balayai ma salle du regard, et n’aperçut qu’une seule personne qui avait pris le bus avec moi le matin même. Une fille rousse à l’air timide, qui était resté avec son baladeur sur les oreilles pendant la totalité du trajet. C’est à côté d’elle que le professeur m’envoya, après m’avoir forcé à dire d’où je venais, comment je m’appelais et tout ce qui va avec. Je me glissai donc dans la classe, avant de me laisser tomber sur ma chaise. Tous les élèves n’écoutait absolument pas le professeur, et préféraient me dévisager. Tous excepté ma voisine, qui avait les yeux rivés au tableau. Le cours passa avec une lenteur décourageante, et je me surpris à être la première debout lorsque la cloche sonna. J’eu le droit à une remontrance du professeur.

- Mademoiselle Parker, peut être qu’à Paris les élèves se lèvent dès la sonnerie, mais ici on attends l’autorisation du professeur.

Quelques élèves éclatèrent de rire, ce qui eu pour seul effet de me faire rougir, et de me rasseoir bien entendu. Une fois la fameuse autorisation donnée, je me levai de ma chaise et sortis prendre l’air. Il était dix heures, donc l’heure de la pause. Je m’approchai de ma voisine, qui
avait remis son baladeur sur les oreilles et patientait assise sur le rebord de la fenêtre.

- Salut. Je m’appelle Madison. Dis moi, tu sais où je pourrais trouver une piscine dans cette ville ?

La jeune fille rougit, et se tourna alors vers moi. Elle enleva son baladeur de sur ces oreilles pour me dévisager. Elle semblait surprise que je lui adresse la parole. Elle balbutia quelques phrases.

- Je… Oui, je sais, c’est un peu compliqué, il faudrait que tu remonte la rue lorsque tu sors du lycée, que tu tourne à droite, puis que tu prennes le bus, la ligne numéro 13, que tu descende à l’arrêt…

Elle eut la bonté de s’arrêter, voyant que j’étais perdue, et alors pour la première fois, un sourire illumina son visage.

- Et bien, je peux t’accompagner si tu le souhaites. On sera de retour pour prendre le bus à midi étant donné que l’on finit les cours à onze heures. (J’ai oublié de préciser que nous étions mercredi)

Je la remerciai, avant de disparaître prétextant avoir un coup de téléphone à passer. Vu le sourire béat qui s’affichait déjà sur le visage de ma voisine (il faudra que je pense à lui demander son nom) il ne devait pas y avoir grand monde qui venait lui parler. Le dernier cours était des sciences, et il passa plus vite que le précédent. A la sonnerie, après avoir bien sur attendu l’autorisation, j’attrapai mon sac et le mis sur mon épaule. Ma voisine fit de même, et elle me fit signe de la suivre. C’est ce que je fis, avant de lui demander.

- Tu es ?
- Alexandra. Tu peux m’appeler Alex.

Tiens. Ma voisine, pardons Alex était donc capable de se décoincer. Intéressant. Je la suivis, et le trajet ne dura pas plus d’un quart d’heure. Elle avait raison, nous serions rentrée pour midi. Elle m’amena donc à la piscine, comme promis. Cette dernière était plus petite qu’à
Paris, mais avait l’air plutôt bien. Je demandai à Alexandra de m’attendre quelques secondes ici, et je poussai la porte pour rentrer. L’odeur du chlore vint à mes narines. L’odeur du chlore. Cela faisait plus d’une semaine que je ne l’avais sentis, et rien à dire, elle me manquait. Je m’approchai du comptoir, et demandai alors les horaires, et si il y avait un club de natation. Elle me répondis à l’affirmative, me donna le montant de la cotisation, ainsi qu’un document à remplir et une feuille d’horaire. Je la remerciai avant de sortir. Alexandra n’avait pas bougé.

- Tu fais de la natation ?
- Oui depuis toujours.
- C’est cool ?

Je réfléchis, cool était un mot faible pour décrire ce que je ressentais lorsque je nageais, mais je n’avais pas envie de me lancer dans un long discours philosophique avec elle, alors je répondis simplement.

- Oui, c’est cool.

Cette réponse parut la satisfaire, puisqu’elle ne revint pas à l’attaque. Elle me raccompagna au lycée ou nous montâmes dans le bus qui nous ramenait chez nous. Je prétextai un besoin de solitude, et m’assit plusieurs sièges derrière elle.
Le bus me déposa, et je parcourus rapidement le trajet jusqu’à chez moi. Les rues étaient désertes, et une odeur de nature flottait dans l’air.
Je fis tourner la clé dans la serrure, avant de m’enfermer. Je n’aimais pas être seule chez moi. Mes parents ne rentraient pas avant deux heures. Pour m’occuper l’esprit, je montai dans ma chambre et m’installai à mon bureau, pour remplir le formulaire de la piscine. Cela me pris quelques minutes, et après cela, je ne sus déjà plus quoi faire. Réalisant que je n’avais pas encore mangé, je fis chauffer une part de pizza de la veille, et m’installai devant la télévision. Mes parents finirent par arriver, et me demandèrent de raconter ma journée, ce qui eu comme seul effet de plomber l’ambiance. Je finis par leur dire d’un ton enjoué que j’allais de nouveau faire de la natation, que j’avais trouvé la piscine et rempli les formulaires d’inscription. Ravis de me voir si heureuse, mes parents n’hésitèrent pas me donner un chèque de la valeur de la cotisation. Je le rangeai, avant de prétendre être épuisée et de me retirer dans ma chambre. Je ne mis que quelques minutes à m’endormir, et à sombrer à nouveau dans mes éternels cauchemars…

……………………………………………………………………………………………….......

L’homme l’a observé rentrer chez elle. Il l’a suivit, puis l’a épiée pendant des heures, jusqu’au retour de sa famille. Il sait que c’est elle … Il sait qu’il l’a enfin trouvé. Une chose est claire dans sa tête, c’est qu’il ne la laissera pas s’échapper.
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeMer 11 Juin - 18:34

c'est très très très bien écrit!!!

t'es sûre de pas vouloir venir sur le site? Neutral ?
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeMer 11 Juin - 20:19

Moi j'adoore! et après ça tu veux vraiment qu'on soit gentil ? =0 même pas besion de l' etre.
Si, la seule chose que j'ai trouvée bizarre, même si c' ets fait expès, c' ets le " (J’ai oublié de préciser que nous étions mercredi) "

Mais sinon, le texte et bien, enfin moi je dis qu'il est bien seulement si on a la suite! =P
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Marisa Coulter
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeMer 11 Juin - 21:09

Merci vous êtes tout gentils !!

Quel site ?

La suite... J'ai fini le chapitre 4 il me semble, je le mettrai surement demain.
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeJeu 12 Juin - 12:01

Donc voila, jusqu'au chapitre 5. J'ai pas encore relu, alors si en lisant des fautes vous sautes aux yeux (je fais pas mal de fautes de frappes !) dites le moi !

Citation :
Chapitre 2

Ne plus rien ressentir d’autre. Juste sa respiration. On en arrive au point où l’on oublie la douleur qui transperce nos poumons. Encore quelques mouvements de bras. On arrive au moment où la douleur commence à se faire plus vive, plus mordante. C’est à ce moment là que l’on doit remonter. Respectez son corps. C’est le secret. Apprendre à savoir lorsqu’il vous dit vraiment stop. En quelques battements de jambes je remontai à la surface. C’est à ce moment là qu’il faut se contrôler. Ne pas avaler une grande bouffée d’air, qui aurait pour seul effet de vous brûler les poumons et de vous mettre KO pour plusieurs minutes. Une petite bouffée d’air, comme si tout était normal.
- 32,5 mètres. Record battu.

La voix de mon entraîneur me parvint, elle semblait si lointaine. Je me hissai sur le rebord et m’assis. Mon moment préféré lors de mes longues traversées en apnées arrivait. Lorsque l’on respire de nouveau, chaque bouffée d’air paraît être un cadeau, un dont du ciel. L’état d’esprit dans lequel je me trouve à chaque fois ne peut être décrit. Tout simplement serein.

- Pas mal. Je faisais mieux à Paris.

J’attrapai une serviette et l’enroulai par-dessus mon maillot de bain. C’était faux, je n’avais jamais fais autant. Mais tous semblait tellement mieux, tellement plus réel lorsque j’habitais encore là bas. Et puis, tout le monde ment pour être admiré. C’est humain. Mon entraîneur haussa les épaules et décréta que le cours était terminé. Je m’entraînai ici depuis une semaine déjà. Chaque soir je venait, faisait une heure et demie de cours, avant de terminer par une traversée en apnée. J’avais l’habitude et pourtant min entraîneur continuait de décréter que le cours était terminé.
Je me levai et me dirigeai vers les vestiaires. J’étais seule à cette heure là. Les autres filles du club de natation ne venaient qu’une ou deux fois par semaine, le mercredi ou le samedi. Je devais les avoir aperçues une fois pas plus. Tant mieux. J’aimais cette solitude. Je sortis des vestiaires, avant de me diriger vers la sortie.

- Bravo ! J’ai cru que tu n’allais jamais ressortir la tête de l’eau. C’est incroyable que tu arrives à rester autant de temps sans respirer.

C’était Alex. Elle avait prit l’habitude de venir me voir chaque soir de la semaine, de rester sur les gradins à m’observer. Je m’y étais au départ opposée, mais devant sa mine déçue, j’avais finis part accepter. Nous prenions le bus ensemble, il partait plus tard que le premier, et nous n’étions pas chez nous avant sept heures et demie. Il faisait nuit lorsque nous arrivions. C’était aussi une des choses qui m’avait poussée à accepter la compagnie d’Alexandra.

Nous descendîmes donc du bus, à sept heures et demie. Après seulement quelques pas, une douleur me transperça le crâne, une douleur atroce, je tombai à genoux, puis ce fut le noir, le noir total.

- Mady, réveille toi. Je t’en pris réveille toi !

La vois hystérique d’Alexandra me ramena à moi. J’ouvris les yeux. Elle était penchée sur moi, et me regardait comme si une soucoupe volante venait d’atterrir, et que j’étais l’extra terrestre qui en sortait. Je m’assis lentement, et me pris la tête dans les mains. Je rassurai Alex, lui disait que j’avais du faire un malaise, à cause de mon trop long entraînement à la piscine. Elle n’était pas stupide, mais n’y connaissais rien en natation, et fut donc obligée de me croire. Je me relevai donc.
Heureusement qu’il faisait noir, que nous étions dans la pénombre. Sinon, elle aurait vu mon teint blême, plus blanc que du lait, et aurait sur qu’il y avait autre chose. Je venais d’être submergée par des passages de mon cauchemar.
Une fois rentrée chez moi, je montai dans ma chambre. Mes parents avaient laissé un mot. Ils rentreraient tard. Tant mieux. Je ne me sentais pas de leur expliquer la couleur de mon visage.


…………………………………………………………………………………………………...

L’homme sait qu’elle a sentit sa présence, lorsqu’elle est descendue du bus. La gamine s’est évanouie. Il aurait put arriver, l’attraper et en finir. Mais cette autre fille était là et il ne savait pas ce qu’il devait faire en présence de témoins.
La gamine ignorait tout de la signification de ses cauchemars. C’était maintenant qu’il devait agir, avant qu’elle comprenne. Il savait qu’il ne lui restait que quelques semaines, quelques jours peut être.

Chapitre 3 : Cauchemar

Je me rends compte que vous ne savez pas encore en quoi consiste mon cauchemar. Allons-y. Profitons en, je dors encore à cette heure là.

Tout est noir. Une seule lumière filtre par une lucarne. Un homme est face à moi. C’est étrange. Il porte une longue croix blanche autour du cou, qui contraste avec ses vêtements noirs. Une longue cicatrice traverse son visage, du menton jusqu'à l’œil droit. Un œil qui paraît mort, et qui ne bouge jamais. Je suis ligotée. Je le sens. Une corde entame mes poignets. L’homme soulève son couteau, un couteau de sacrifice au manche rempli de motifs.
Il me fait une entaille le long de la joue. Soudain je le sens. La corde a lâché. L’homme est maintenant de dos, il récite un rituel en versant une goutte de mon sang dans un récipient. La porte est entrouverte. Je juge le temps qu’il me faudra pour l’atteindre. Tant pis, plus le temps de réfléchir. Je me lève et je cours, le plus vite possible.
Le rêve finit toujours de la même façon. Ma cheville se tord et je finis par tomber à terre. Là l’homme me rattrape et lève son couteau. Un large sourire découvre une bouche sans dents. Je hurle.


C’est toujours à ce moment là que je me réveille. C’est un rêve stupide comme vous pouvez voir. Un rêve que tous les gosses ont déjà fait. Le vilain méchant qui vous poursuit avec son couteau. Sauf que moi, il est accompagné d’une douleur atroce. Il m’arrive maintenant de le faire la journée.
Chapitre 4 : L’homme

Je me réveillai encore une fois en sueur. J’avalai un cachet d’aspirine. Cela ne stoppait pas le mal de crâne mais au moins cela le calmait. Allez réjouissons nous. Bientôt les vacances de noël. Elles approchaient à grand pas et je n’avais encore acheté aucun cadeau. Le compte fut vite fait. Un pour ma mère, un pour mon père et un dernier pour Alexandra. Non pas que j’en ai immensément envie, mais j’étais certaine qu’elle allait m’en offrir un, et que je serais mal à l’aise si je n’avais rien à lui offrir. Alex était gentille, certes, mais rien de comparable à mes anciens amis. En fait, c’était avec eux que j’aurais voulu passer noël. Mais lorsque j’avais formulé la question, mes parents avaient été clairs. Il n’était pas question que je retourne à Paris. Ce que mon père avait dit ressemblait à peu près à ça.

- Tes crises de cauchemars commencent à se calmer Madison, on ne va pas retourner là bas.

Bien sur. Mes crises avaient redoublée depuis que nous étions ici, mais je ne lui en parlais plus voila tout. Pour ne pas les inquiéter plus que ce n’était nécessaire… De toute façon, mes parents ne pouvaient rien faire pour m’aider j’en avait la certitude.

Mes maux de tête finirent de toute façon par devenir si forts que je ne pus plus le cacher à mes parents.

Les derniers jours de cours avant les vacances de noël passèrent très vite. Une certaine excitation était palpable au sein de ma classe. Une guirlande électrique serpentait le long de tableau, un petit sapin était installé au fond de la classe, et certains élèves se présentaient même au lycée avec un bonnet de père noël en guise de couvre chef.

Qui dit arrivée des vacances dit aussi arrivée des bulletins de notes. J’avais plutôt un bon bulletin pour une élève de seconde. Mais mes parents étaient des personnes exigeantes. Vous voyez le truc. Alors que dans votre classe, un 14 est une très bonne note, vos parents ne sont pas satisfait dès lors que vous en ramenez un à la maison. Tous vos amis ont beau dire que vous êtes un très bon élève, ce n’est jamais assez pour vos parents. Alors vous en arrivez à ne plus dire vos notes à vos parents, et tout vous retombe dessus lors de la réception du bulletin de notes.

Et bien pour une fois, mes parents ne jetèrent qu’un coup d’œil vaguement intéressé lorsque le fameux bulletin apparut dans la boite au lettre. Peut être avait il pitié de moi, à cause de ces maux de tête. Je devrais être mal en point plus souvent. Passons.

Finalement, en rentrant d’un entraînement de trois heures de piscine, il apparut. Mon crâne avait recommencé à faire des sienne et je m’étais alors assise sur un banc. Les crises de ce genre étaient de plus en plus fréquentes, et j’avais commencé à m’habituer. J’étais donc là, assise, à attendre que ça passe, la tête dans mes mains lorsque je le vis. Je crus que je rêvais. Que j’étais retournée dans mon cauchemar. Mes lorsque mon épisode se termina, que ma tête cessa de me torturer, il était toujours là, à m’observer. Il ne s’en cachait même pas. Un frisson me parcourut le dos. Ses habits noirs, sa croix blanche et sa longue balafre.

L’homme de mon cauchemar.

Je regrettai d’avoir refusé qu’Alexandra m’accompagne. Je fis donc la seule chose qui me parut raisonnable. Je tournai les talons et rentrai à nouveau dans la piscine. Lorsque je sortis, l’homme avait disparu.

A partir de ce moment quelque chose que je ne pensais plus possible arriva, les cauchemars s’intensifièrent, encore et encore, devenant chaque jour plus fréquents et surtout plus douloureux. Je voulais comprendre ce qui m’arrivait, non plutôt je devais comprendre ce qui m’arrivait, si je ne voulais pas finir dans un asile de fou.



Dernière édition par Marisa Coulter le Jeu 12 Juin - 12:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeJeu 12 Juin - 12:01

Citation :
Chapitre 5 : Révélations

Les vacances avaient déjà bien commencé, lorsque mes parents décidèrent d’aller passer les vacances chez ma tante, ils pensaient que cela pourrait peut être me détendre. Toute idée était bonne à prendre dans mon cas.
Nous partîmes donc le lundi matin. Mes parents conduisirent en se relayant pendant plus de 5 heures. Ils n’aimaient pas particulièrement pas tante. J’en déduisis donc qu’ils faisaient tout ça pour moi. Il faudrait que je pense à les remercier un jour. Nous finîmes par arriver. J’aimais bien ma tante personnellement. C’était une grande blonde aux yeux bleus, qui paraissait toujours de bonne humeur. Le genre de personne que j’aurais voulu être. Quand nous allions là bas, elle passait des soirées à nous raconter des histoire plus fantastiques les unes que les autres. Mais cette fois, lorsque je me jetai dans ses bras, son visage était grave. Je crois bien que je ne l’avais jamais vu de la sorte. Mes parents lui avaient peut être parlé de mes cauchemars. Enfin. J’étais persuadée qu’elle retrouverait sa bonne humeur le soir même lorsque elle nous raconterait ces drôles d’histoire, pendant que nous jouerions au poker.
Lorsque la nuit vint, nous nous installâmes autour de la table de poker. Ma tante ne raconta pas d’histoire. Elle se contenta de jouer au poker en silence. Ce genre de réaction me terrifia. La soirée fut plus courte qu’à l’habitude. Je montai me coucher avant minuit.
Une fois dans mon lit, le sommeil fut long, très long à arriver. Je me tournai dans mon lit, en me demandant ce qui pouvait mettre ma tante dans cet état. Sûrement pas mes cauchemars non ? Je ne voulais pas croire que cela puisse être à cause cela.
Le matin, mes parents partirent faire une course. Ma tante me réveilla. Je sursautai, avant de la regarder avec des yeux étonnés.

- Qu’est ce que tu fais là ?
- Tes parents sont sortis, il faut que j’en profite. Viens je vais te montrer quelque chose.

Ne comprenant rien à ce qui se passait, je me levai et la suivit sans poser de question. Elle m’emmena dans son bureau. La pièce par excellence dans laquelle je n’avais pas le droit d’entrer. Elle ouvrit un tiroir et en sortit une sorte d’album photo.

…………………………………………………………………………………………………...

L’homme bouillonne de rage. Il va arriver trop tard. La gamine va comprendre. Il n’avait pas prévu que les parents l’emmènent là-bas. Quels imbéciles ! Maintenant il va devoir se débarrasser de l’autre aussi. La gamine doit mourir, il aurait aimé que cela soit fait dans les règles. Lorsqu’elle n’était encore qu’une innocente, inconsciente de son pouvoir. Tant pis pour les règle ! Il la tuera quand même.

…………………………………………………………………………………………………...

J’ouvrai l’album photo. Rien de bien extraordinaire. Des photos de femmes. Enfin de jeunes filles plutôt. Toute ayant plus ou moins mon age. La plus jeune devait avoir douze ans, et la plus vielle une vingtaine d’année. A la fin du livre, il y avait ma photo.

- Elle est apparue il y a à peine plus d’un mois. J’ai été stupéfaite. Je ne voulais pas que cela t’arrive. Tu es en danger maintenant. Tu dois t’enfuir, te faire oublier, essayer d’oublier ces cauchemars.

Je ne comprenais rien à ce qu’il m’arrivait. Peut être étais-je devenue folle finalement. Non cela avait l’air réelle, ma tante avait l’air réelle, ce qu’elle disait aussi. Je comprenais chaque mot de sa phrase, et pourtant le sens global m’échappait.

- Je ne comprends rien à ce que tu racontes ! Qu’est ce que c’est que cet album ?
- Elles faisaient toutes des cauchemars. Comme toi.
- Faisaient ?
- Elles sont toutes mortes. Tuées alors qu’elles avaient à peu près ton age. Et celles que tu as devants tes yeux ne sont qu’une partie infime de toutes celles qui possèdent le même don que toi.
- Attends tu appelles ça un don ? J’appellerais plutôt ça une malédiction !
- Tu es une ce qu’on appelle une prophétesse. Ce que tu appelles des cauchemars, c’est un don ! Tu vois le futur Madison. Ces cauchemars sont la pour te prévenir.

J’allai répliquer que c’était impossible, alors qu’une chose s’imposa à mes yeux. L’homme, je ne pouvais pas l’avoir inventé. Je l’avais rêvé, puis rencontré. Une chose comme ça n’arrive pas aux personnes normales. Ca y est. Je comprenais. J’étais folle c’était ça. J’étais en train de délirer.

…………………………………………………………………………………………………...

L’homme gare sa voiture devant la maison. Il sort son couteau de sa poche. La gamine doit être paniquée si elle est au courant. Les prophétesses sont censées comprendre d’elle-même. Personne n’est censé les aider. Son travail à lui c’est de les tuer juste avant qu’elles comprennent. Il est né pour ça.

…………………………………………………………………………………………………...

Quelqu’un frappa à la porte. Je me levai, espérant que cela soit mes parents. Il allait me rassurer, me dire que je n’étais pas folle, que je n’étais pas ce que ma tante avançait. Une main m’attrapa par l’épaule alors que j’avançai vers la porte. Ma tante.

- Non tu ne dois pas y aller. Cela dois être lui. L’homme qui veux te tuer.

Je ne comprenais rien, parlait-elle de l’homme de ma vision ? Je ne perdais rien à mer cacher, pour lui faire plaisir. J’étais sure que mes parents allaient apparaître derrière cette porte. J’acceptai donc d’un signe de tête et me dirigeai vers ma chambre. De là je pouvais apercevoir ce qu’il se passait. Ma tante s’avança, tremblotante. Elle l’ouvrit. J’eu un hoquet de stupeur, devant elle, se tenait l’homme. Elle n’eut rien le temps de dire. Il lui enfonça son poignard jusqu’au manche dans l’abdomen. Son hurlement couvrit le mien. L’homme entra dans la maison alors que ma tante tomba à ses pieds. Il balaya la pièce du regard. Il jeta un regard vers la pièce dans laquelle je me tenais. Je tremblais. Impossible que me contrôler.
Soudain, quelque chose, peut être mon instinct de survit, me fit retrouver le contrôle de moi-même. Je me dirigeai vers le fond de ma chambre et ouvrit la fenêtre le plus doucement possible.

…………………………………………………………………………………………………...

L’homme la sent. Elle est là dans la maison. Elle ne peut plus s’échapper.

…………………………………………………………………………………………………...

Je me hissai sur la pointe des pieds et montai sur la fenêtre. Ma chambre était au premier étage. Tant pis, je devais partir de cette maison. Je serrai les dents et sautai. Une douleur s’empara de mes chevilles lorsque j’atterris, mais je tachai de l’ignorer. Mes yeux parcourent le paysage ? La voiture ? Pas la peine d’y penser, je n’avais jamais touché un levier de vitesse. Il me restait qu’une seule solution.
Je me mis donc à courir, m’enfonçant dans les bois.
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeJeu 12 Juin - 20:46

C'est vraiment bien, j'adore! a quand la suite? xD!
Le site dont parle Will, c'est sans doute celui-ci:

http://plumes-en-vol.purforum.com/index.htm

C'est Will le créateur du site, on y est inscrit avec eux ou trois membres de celui la! C'est vachement bien! xD
Ca serait bein que tu viennes!

^^
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeJeu 12 Juin - 21:57

Je verrai si j'ai le temps !!

Bah normalement je vais rédiger un ou deux chapitres en plus demain !
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeVen 13 Juin - 21:48

ah cool tu t'es inscrite!! xD
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeDim 5 Oct - 13:09

La fin que j'ai oublié de mettre.

Citation :
Chapitre 5 : La traque
Je courrais sans me retourner. Je savais que l’homme était derrière moi. Avais-je une chance de lui échapper ? Voila la question que je me posais… Je courrais à travers les bois. Alors que j’avançais, je trébuchai soudain sur une branche. En deux pas l’homme fut sur moi. Je sentis des mains puissantes me soulever, avant de commencer à perdre connaissance. Un peu de sang coulait de mon front, j’avais du me cogner en trébuchant. Au bout de quelques secondes, ce fut le noir…
Je me réveillai dans des souterrains. Mon cœur se souleva, en reconnaissant l’endroit de mes cauchemars. De mes visions. J’avais du mal à intégrer les révélations de ma tante. Tout était comme dans mon cauchemar. L’homme, le couteau. Mes yeux étaient mouillés par les larmes alors que j’essayai de défaire mes liens. L’homme revenait vers moi avec son couteau, la corde céda. Je me levai et me mis à courir. L’homme resta stupéfait quelques secondes avant de se lancer à ma poursuite…
Voila vous savez tout. Maintenant, je suis assise contre ce mur, avec une irrésistible envie que tout finisse. J’aurai tellement voulue être une fille normale. La voix de l’homme me parvient du fond de la pièce.
- Tu ne t’échapperas pas. Je suis née pour ça. Nous sommes des milliers.
Notre mission et d’exterminer les abominations comme toi. Ton pouvoir
est contre nature. Tu es ma mission. Je ne faillirai pas.
Mon cœur bat à toute allure. J’ai compris. Si je veux survire, je vais devoir tuer cet homme. Rien ne sert de fuir, c’est ce que toutes celles qui sont mortes ont fait. Le seul simulacre d’arme que j’aperçois, c’est un misérable clou. Je le ramasse tout de même et me met face à mon agresseur. Un sourire carnassier s’affiche sur son visage. Je fonce sur lui et son sourire se renforce. Il doit sûrement se demander comment je peux penser que j’ai une chance face à lui. Alors qu’il lève son couteau pour m’abattre, je plante mon clou dans sa main. C’est assez pour qu’il lâche sa lame. Je la ramasse et la lui plante dans l’abdomen, comme je l’ai vu faire avec ma tante. L’homme tombe à terre. Un hoquet de surprise s’affiche sur son visage. Il est mort. Je vais vivre.
Epilogue
Je vais vivre. Cette phrase résonne dans ma tête. J’éclate en sanglots. Je m’appelle Madison, j’ai 15 ans, et mes rêves sont plus réels que les vôtres. Je sais à présent que ma tête ne me fera plus jamais souffrir. Je vais vivre. Je me retourne, et me dirige lentement vers une source de lumière et finis par trouver une échelle. Je laisse tomber le couteau de ma main, puis me hisse avec difficulté sur l’échelle. Dehors tout est calme. Je respire une bouffée d’air. Je vais vivre.
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeDim 5 Oct - 16:50

C'est trop géniialll!!!!
t'es super!!!!^^
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeDim 5 Oct - 20:53

T'es gentille ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeDim 19 Oct - 13:10

juste pour savoir, tu viens plus sur Plumes En Vol?
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeDim 19 Oct - 14:32

Je passerai quand j'aurai le temps !
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitimeDim 19 Oct - 21:54

Ben t'es pas boligée, hein, c'était juste pour savoir... Embarassed
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MessageSujet: Re: Texte   Texte Icon_minitime

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