Arrivée à Moscou

A 17 heures, comme prévu et sans incident, le train s'arrêta à Moscou. Les deux voyageurs mirent leurs vêtements chauds et descendirent du train. Puis, après un quart d'heure de marche dans la ville enneigée, Arsène acheta un traîneau et trois gros chiens-loups pour le tirer.

"Montez sur les bagages, et je conduirai. Nous trouverons un campement à la nuit tombée, dès que nous serons sortis de la ville."

Mais soudain, des coups de feu retentirent, et Lupin et Mrs Parker aperçurent une dizaine de silhouettes, portant flambeaux et fusils. Le cambrioleur tira deux colts de sa poche, en donna un à Elisabeth.

"Savez-vous tirer ?"

Le coeur de la jeune fille s'accéléra. Elle ne perdit pas son calme. Que voulaient tous ses hommes à Lupin. Si ils étaient du magistérium, elle ne courrait aucun danger. Mais sinon...

Non. Mais j'apprend vite.

Et puis ils n'avaient pas le choix...

"Nous allons tout de même partir..."

Lupin cria quelque chose aux chiens, et ceux-ci firent avancer le traîneau à toute vitesse, en jappant. Le cambrioleur jeta la jeune fille sur le traîneau, puis s'accrocha fermement et commença à tirer, à une vitesse et une précision redoutables. On voyait des silhouettes tomber, au loin. Les passants restaient indifférents, où allaient se cacher dans les bistrots. Le traîneau continua à filer, et, une demi-heure plus tard, ils furent sortis de Moscou, et eurent semé leurs poursuivants.

"Ils sont encore quatre, mais nous sommes hors de danger. Maintenant, filons plein Nord !"

La jeune fille -qui regrettait de ne pas avoir mis une polaire de plus - s'agrippait au traineau, pas peur de tomber. Son coeur avait fait un bon de surprise lorsque Lupin l'avait jeté sur le traineau. Elle posa une question à Lupin, criant pour qu'il l'entende avec le vent.

Nous sommes bientôt arrivés ?

"Je ne sais pas... Nous avons encore quelques heures devant nous avant la nuit. Vous pouvez dormir, si vous voulez. Mais buvez cela, d'abord, où vous mourrez de froid."

Lupin lui tendit une gourde contenant une liqueur ambrée et très forte. Les chiens ne montrant pas de signe de fatigue, Arsène les fit courir à toute vitesse. Il était épuisé, et somnola un instant, appuyé sur le traîneau. Le vent et la neige faisaient que l'on ne pouvait voir à plus de 10 mètres. Seule une petite boussole fixée sur le traîneau lui indiquait la direction à suivre : le Nord.

La jeune fille hésita a avaler quelque gorgé de la boisson inconnu, puis finalement y trempa les lèvres. Elle n'avait pas l'habitude de l'alcool et failli s'étouffer à la première gorgé. Mais rien a dire, cela réchauffait, elle avala encore deux gorgés, avant de refermer la gourde.

Lupin avait trouvé le sommeil, elle ne pouvait pas. Elle était accroupie, les jambes repliés contre la poitrine et regardait le paysage défiler.

Lupin se réveilla un quart d'heure plus tard. Les chiens, fidèles à leur réputation, n'avaient pas changé de cap. Alors que la nuit commençait à tomber, Arsène aperçut une forme sombre. C'était une petite maison de pierre, perchée en haut d'une colline.

"Un refuge... Entrons, mais soyons prudents."

Ils laissèrent les chiens et le traîneau à la porte, puis Arsène empoigna son colt, et fit signe à Elisabeth de prendre le sien. Enfin, il ouvrit doucement la porte et entra.

[HJ : J'ai un beug, j'arrive pas à me déconecter..]

Mode Elizabeth On :

La jeune fille avait du finir par s'endormir. Du moins c'est ce qu'elle pensait, puisque le trajet lui avait semlbé si court. En se réveillant, elle fut prise par le froid de la nuit. Impossible à supporter... Elle attrapa son colt avec les mains tremblantes. ELa jeune fille suivit Lupin dans le plus grand silence.

Le refuge semblait désert, la jeune fille y entra, et entreprit de se réchauffer.

[Ok.]

Les deux voyageurs entrèrent, Lupin alluma une des chandelles qu'il gardait sur lui. Le refuge était exigu, ne possédait pas de fenêtre. Dans un coin étaient entassées quelques bottes de paille, que le cambrioleur prit pour tenter d'allumer un feu.

"Ne vous endormez pas avant qu'il ait bien pris, ou vous mourrez de froid."

Avec quelques planches arrachées à la toiture, Lupin finit par obtenir une flamme jaune et claire, qui réchauffait. Il barricada la porte, attacha les chiens, puis donna un morceau de viande séchée à Elisabeth, ainsi qu'un peu de sa liqueur.

"Dormez, je vous réveillerai pour le second tour de garde."

Là-dessus, il sortit une longue carabine, s'emmitoufla dans ses fourrures et garda l'œil ouvert, prêt à se défendre. Car il ne fallait pas oublier que leurs poursuivants n'étaient pas tous morts, et Dieu seul savait quels dangers les attendaient encore, plus loin dans le Nord...

Elisabeth commençait à se demander dans quel histoire elle s'était embarquée... Elle se posa près du feu, grelotant. Elle avala rapidemment ce que lui tendait Lupin, sans chercher à comprendre, avant de s'endormir....

Au milieu de la nuit, Lupin envisagea de réveiller la jeune fille pour qu'elle prenne son tour de garde, mais n'en n'eut finalement pas le cœur, et la laissa dormir. Rester debout plusieurs nuits d'affilée ne posait pas de problèmes au cambrioleur. C'était un homme au moral de fer, qui ne poursuivait qu'un seul but : aller toujours plus au Nord, pour trouver le fameux refuge. A part quelques hurlements de loups, la nuit fut très calme. Les bêtes, sentant le feu, ne s'approchèrent pas de la masure.

[Pas besoin de répéter... J'ai un léger problème avec ma connexion, je préfère ne pas tenter le diable, alors je ne me déconnecte pas...]

[Mode Elisabeth :]

Lorsqu'Elisabeth se réveilla, c'était le lendemain. Lupin ne l'avait pas réveillé ? Que s'était il passé ? Lui était il arrivé quelque chose ?

Liz fut rassurée lorsqu'elle aperçu un peu plus loin dans la masure, l'homme debout qui ne la regardait pas. Le lieux n'avaient pas changés depuis la veille, alors la seule explication plausible était qu'il n'avait pas eu le coeur de la réveiller finalement. Rien d'étonnant. Un avantage qu'avait Elisabeth sur les autre était qu'avec sa tête, on lui donnerai le bon dieux sans confession.

Ses membres étaient engourdis et endoloris par le froid, mais elle tacha de se lever et d'avancer vers lui.

Quelle est la prochaine étape ? Vous comptez me trimballez comme cela à travers la Sibérie pendant encore longtemps ? Je doute que le magistérium nous trouve dans un coin comme celui ci...

[Ok.]

Arsène Lupin étudiait un morceau de papier lorsqu'Elisabeth attira son attention. Il plia aussitôt le papier et le rangea dans la poche intérieure de sa veste de fourrure avant de se tourner vers la jeune fille :

"Ah, vous êtes réveillée... Mais que de récriminations dès le lever du jour ! Rassurez-vous, nous arriverons ce soir si tout se passe bien. De toute façon nous n'avons pas le choix : il ne reste presque plus de provisions."

Le cambrioleur se dirigea vers le traîneau, en tira du pain, de la viande de phoque et du café moulu. Il fit réchauffer le pain et la vianda qui avaient gelé, puis alla dehors chercher de la neige. Il la fit fondre au-dessus du feu, y versa le café et filtra le mélange. Lupin tendit la moitié du pain, de la viande et du café à Elisabeth. Il nourrit les chiens avec le reste de viande de phoque. Enfin il s'assit et mangea sa part.

"Dégueulasse, ce café ! Bien, préparez-vous à partir."

Alors qu'Arsène attachait les chiens au traîneau, un hurlement effroyable se fit entendre. Les deux voyageurs passèrent la tête par la porte. En bas de la vallée ce tenait la bête qui avait hurlé, alléchée par l'odeur de la viande cuite. Un ours.

La jeune fille essaya d'avaler une gorgée du café, mais elle le recracha totu de suite. Elle se força a boire le reste pour se réchauffer, malgré le mauvais gout. Elle avala rapidemment le pain et la viande.

Un hurlement se fit entendre. Elle n'eut pas besoin de sortir pour reconnaitre ce hurlement horrible, elle n'était pas beaucoup allée de le nord, mais son père lui en avait parlé par de nombreuses fois.

Elle sortit son pistolet, et sortit de la masure, après Lupin.

Donnez lui ce qui reste de viande, il nous laissera peut être tranquille...

Lupin chargea son pistolet et sortit du traîneau un long paquet qu'il déplia. C'était une carabine.

"Vous allez partir immédiatement avec le traîneau. Les chiens connaissent le chemin. Je vous rejoindrai plus tard."

Alors que Lupin prononçait ces mots, la bête commença l'ascension de la colline. Dans une minute ou deux, elle serait arrivée en haut. Le cambrioleur poussa Elisabeth sur le traîneau et cria un ordre aux chiens, qui se mirent aussitôt en route. Arsène cala ensuite son fusil sur un tas de neige et de glace, visa la grosse tête blanche et tira.

La bète commença à gravir la colline. Elisabeth ne voulait pas abandonner Lupin. Elle était la pour le surveiller, c'était sa mission, et elle ne faillirait aux ordres du magistérium. Lupin la poussa dans le traîneau et fit démarrer les chiens.

Liz fut surprise et s'accrocha au traineau. Le pistolet toujours à la main, elle s'agenouilla dans le traîneau, pestant contre Lupin.

Arsène tira plusieurs fois sur l'ours, et chaque coup fit autant de taches rouges dans le pelage épais des épaules de l'animal, qui ne s'effondra pas pour autant. Une minute plus tard, il était sur Lupin. Le cambrioleur lâcha la carabine et saisit un long couteau de chasse, avant d'étouffer un juron : affolés par les bruits de tirs, les huskys de l'attelage étaient retournés sur leurs pas en couinant. Lupin recula rapidement, coupa les rênes qui retenaient les chiens les uns aux autres et tira un coup de pistolet en l'air. Les chiens s'éloignèrent un peu, mais, voyant leur maître menacé, se lançèrent à l'attaque de l'ours. Arsène Lupin envoya valdinguer le traîneau d'Elisabeth d'un coup de pied pour l'éloigner du combat. Attaqué de tous côtés par les chiens et Bastet, qui le mordait en crachant furieusement, l'ours blanc ne prit pas garde au couteau de Lupin qui lui entra dans la gorge. Et il s'effondra.

La respiration d'Elisabeth s'était accélérée. Elle était à plusieurs mètres du combat, et il lui était impossible de tirer, tant les combattants étaient rapprochés. La jeune fille pesta. Lupin ne devait pas mourir. Pas avant qu'elle soit infiltré dans son projet.

Heureusement, l'homme eut raison de la bète, son le sang coula sur la neige. La jeune fille resta sans voix, et Araphon, son deamon faucon, quitta son épaule pour aller tournoyer autour de la bète.

Araphon. reviens ici !

Le faucon revint, sans rien dire. Lupin resta silencieux quelques instants.

Ils devaient se remettre en route.

Lupin s'approcha du traîneau, titubant, et s'effondra dessus. Son manteau de fourrure était déchiré en plusieurs endroits, là où les griffes de l'ours s'étaient plongées. Non loin de là, les chiens se régalaient de la carcasse du seigneur des glaces. Bastet, le pelage taché de sang, grimpa sur le dos de son maître en miaulant.

"Je suis blessé, Mrs Parker. Cette sale bête m'a mordu. Je perds mon sang... Allez me chercher un morceau de toile, de l'alcool et une fusée de détresse, dans le traîneau."

Le cambrioleur se coucha doucement par terre, tenant son daemon dans ses bras. Mais d'une main, sûre encore, il serrait son pistolet.

La jeune fille repris ses esprits, et courrut vers le traineau. Ses mains tremblaient tendis qu'elle cherchait ce que Lupin lui avait demandé. Araphon volait au dessus de sa tête.

-Calme toi Liz, il ne va pas mourir...

-Il ne doit pas mourir Araphon.

Elle mit la main sur ce qu'elle cherchait, à savoir une trousse de secours contenant l'alcool et du tissus. Elle n'eut pas de mal à trouver les fusées, et revint en courrant vers Lupin. Elle lui tendit la fusée de détresse, imbiba le tissus d'alcool, et le lui donna également.

Arsène Lupin se fit un bandage rudimentaire à l'épaule, où l'ours l'avait mordu puis attrapa la fusée de détresse et la lança. Une grande gerbe de fumée rouge explosa dans le ciel sombre.

"Ils ne nous trouveront pas ici. Nous sommes trop loin. Non, ce seront eux qui nous trouveront."

Lupin reposa la fusée, s'affala sur le traîneau et soupira :

"Elisabeth, vous serez bien gentille, passez moi de l'alcool... Du vrai. Il doit y en avoir dans les provisions. Et... faites un feu avec le bois du traîneau , ou nous allons crever de froid. Mais pas de panique... Les secours ne vont pas tarder à arriver... Ils vont arriver..."

Elisabeth fouilla les provision. En effet, il restait une bouteille de whisky. Elle le tendit à Arsène. Elle ne s'était pas rendit compte qu'elle avait froid, mais c'était vrai, il faisait terriblement froid. Surtout lorsqu'on était immobile.

Elle donna un coup de pied dans la structure du traineau, ce qui en démontit plus ou moins la structure. Ainsi plus facile de faire un feu. La jeun fille attrapa une allumette, l'alluma, et mis le feu à l'une des planches. Elle la garde quelques secondes dans les mains, le temps que le feu prenne, puis elle le jeta au milieu du reste du traineau. Celui ci pris en quelques minutes.

Qui va venir ?

Lupin vida aussitôt la bouteille de whisky, puis observa la jeune fille allumer le feu sur le traîneau. Et, alors qu'il sombrait dans le sommeil, il entendit un grondement de moteur, ce qui eut le don de le réveiller. Il serra son colt :

"Qui va là ?"

Chelsea sursauta lorsque une lumière jaillit de nulle part alors quelle soupirait. Elle mit du temps a renprendre ses esprits. Mais elle finit par comprendre. Tout en s'affolant, elle cria:

Arsène!

Elle checha une solution. Si elle arrivait auprès d'Arsène démunie, son aide ne serait d'aucune utilité, mais si elle arrivait trop tard... Il fallait qu'elle s'active, trouvait un traineau ou... Dans le feu de l'action, elle apperçu un camion à quelques mètres de là. Elle ne perdit pas de temps et s'empressa de rejoindre le camion. La lumière avait marqué ses esprits, elle savait présisemment d'où elle avait jallit. A u bout d'environ une demi heure elle arriva enfin sur les lieux. Elle suffoca lorsqu'elle vit le cadavre de l'ours mais plus encore losqu'elle vit les blessures d'Arsène. Elisabeth lui expliqua brievement ce qui c'était passé. Il ne fallait pas perdre une minute! Chelsea monta à l'avant du camion tandis qu'Elisabeth resta à l'arriére auprès d'Arsène.

Lupin aperçut le camion, puis son assistante qui en descendait. Il se releva péniblement puis, s'appuyant sur Elisabeth, rejoignit le véhicule.

"Heureux de vous voir, Chelsea ! Faites monter les chiens avec nous."

Le cambrioleur siffla, et les huskys montèrent dans le camion à la file indienne, suivis par Lupin et Mrs Parker. Le camion se mit en route vers le refuge.